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Né à Tétouan le 16 janvier 1939
1955 Entre à l'Ecole Préparatoire des Beaux-Arts de Tétouan
1957 Ecole Supérieure des Beaux-Arts « Santa Isabel de Hun-
gria » de Séville
1964 Acquiert le titre de professeur de dessin
1965 Faculté de Philosophie et Lettres de Séville (cours d'Ar-
chéologie)
1965-66 Nommé professeur d'Histoire de l'Art et de Décoration à
l'Ecole des Beaux-Arts de Tétouan
EXPOSITIONS COLLECTIVES
1957 Galerie du Ministère de l'Information, du Tourisme, de
l'Artisanat et des Beaux-Arts de Tétouan (3 peintres)
San Francisco (U.S.A.)
Alexandrie (2e biennale)
1959 Washington
Alexandrie (3e biennale)
1960 Salon d'Hiver de Marrakech
Paris (2e biennale)
1963 Rencontre internationale de peintres à Rabat
1964 Exposition à l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts « Santa
Isabel de Hungria », Séville
1965 Exposition à la Faculté de Philosophie et Lettres, Séville
« Peinture actuelle au Maroc », Palais de Cristal, Madrid
Exposition du second Congrès des peintres marocains,
organisé par l'Association Nationale des Peintres Marocains, Casablanca
« Peintres marocains », Bab Rouah, Rabat
1966 Premier Festival International des Arts Nègres, Dakar
Exposition collective des peintres tétouanais, Tétouan
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES
1959 Expositions à Agadir et Tétouan
1960-65 Expositions diverses à Tanger et Tétouan
Réside à Tétouan1
J'ai d'abord connu une période expressionniste au cours de laquelle je fus attentif à des problèmes humains précis (vieillesse, misère, faim, etc..). Je suis passé par la suite à des thèmes moins dramatiques, mais plus intériorisés à travers des recherches picturales plus approfondies et personnelles.
Les voyages que j'ai effectués à l'étranger en 1961-62 m'ont mis en contact avec les nouveaux mouvements de la peinture contemporaine et m'ont surtout permis de prendre conscience des rapports de l'artiste avec la société.
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Actuellement, j'essaie dans ma peinture d'élaborer un univers qui dépasse tout ce qui est matériel, tout ce qui est produit par un raisonnement mécanique ou mathématique.
Les artistes traditionnels au Maroc ont joui depuis longtemps de cette faculté instinctive de tisser et de combiner les couleurs offrant des possibilités visuelles infinies, d'élaborer des formes en rapport avec une pensée mythologique active.
Les jeunes peintres marocains peuvent reprendre à leur compte cette sensibilité en l'intégrant aux recherches plastiques modernes de notre temps.3 et 4
Nécessité immédiate d'entamer une éducation visuelle à une large échelle (moyens audio-visuels, expositions, création de musées...). Nécessité aussi d'un enseignement véritable de la peinture et du dessin. L'artiste peut contribuer par des réalisations publiques multiples à cette éducation. Le contact direct des masses avec les œuvres artistiques favorisera ce développement.